Mon dernier trimestre de grossesse sous surveillance
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peut être parce que j'ai conscience de leur fragilité, je retiens mon souffle jusqu'au, j'ose à peine en parler de peur de déclencher la malédiction.
Antithétique pour une blogueuse.
on me demande de parler, de publier, de faire du chiffre coute que coute, et moi, je veux juste me réfugier au fond de mon cocon, loin du monde, avec mon bébé qui déforme mon ventre à coup de talons.
J'ai peur de la manière dont vont s'entrelacer nos différents rôles, émotions et la capacité ou non que nous auront en tant que parents à tout équilibrer.
En réalité, j'évite cette grossesse, j'y pense peu, c'est les vacances, je profite des derniers instants en tête à tête avec ma grande, j'ai l'impression que quelque chose va se briser en nous dans très peu de temps, et ça me brise le coeur.Alors je multiplie les attentions et les moments privilégiés comme une condamnée.
Les changements s'entremêle bientôt, plus rien ne sera comme avant... en mieux ?